30 novembre 2010
ukiyo-e: Images du monde flottant
Pivoines par Hokusai
Nous ne vivons que pour l’instant ou nous admirons la splendeur du clair de lune, de la neige, des fleurs de cerisiers et des feuilles colorées de l’érable. Nous jouissons du jour, enivrés par le vin, sans nous laisser dégriser par la misère qui nous fixe de son regard. Dérivant comme une calebasse emportée par le courant de la rivière, nous ne nous laissons pas décourager un seul instant. C’est ce qu’on appelle le monde flottant et éphémère.
Asai Ryoi, Récit du monde éphémère des plaisirs, Kyoto 1661
qui dit que mes poèmes sont des poèmes?
mes poèmes ne sont pas des poèmes
si vous comprenez que mes poèmes ne sont pas des poèmes,
nous pourrons alors parler poésie
Ryokan, le moine fou (1758-1831)
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