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L'éveil
3 février 2011

Unicité

006

 

Ton être entier associe imperceptiblement à Dieu autre que Lui.

Ton attestation de l'Unicité ne peut donc t'apparaître que si tu sors de ton ego.

Si tu es totalement sincère dans cette démarche, il te sera dévoilé qu'il y a uniquement LUI et non toi.


Citation du cheikh Arslân dans son épître sur l'unicité divine - Source: Le Coran déchiffré selon l'amour de Khaled Roumo

Photo:  Personnelle...

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Commentaires
N
C'est un très beau nom et une très belle langue. Vous voila riche de cette double culture! Peut-être votre histoire est-elle liée à cette ambivalence...<br /> Vous me rappelez beaucoup ce que j'étais il y a quelques années. Il faut laisser fleurir la fleur unique que vous êtes, issue du terreau de cette ambivalence. <br /> <br /> Bien à vous!
A
@Joaquim: Merci de votre réponse pleine de compréhension et de douceur. Il me semble surtout que ma volonté de "préserver" les traces que je crée est due à une déformation professionnelle. (je suis graphiste/ illustratrice/ auteur) <br /> <br /> Heureux et libres sont les oiseaux qui laissent des traces, l'air de rien, dans la neige, sans trop se fatiguer...(car ces traces ont une histoire, tout de même! J'ai dû aller vagabonder au bord d'une rivière un matin de noël à 9h, <br /> par -4°c, pour faire une séance photo sur le thème de "la reine des neiges"... jusqu'au moment où j'ai trouvé, par un heureux hasard, ces jolies traces.<br /> <br /> Il en faut, de l'amour, de la passion, et de la patience, à vouloir manier son appareil photo avec retardateur (seule), à -4°c, simplement dans le but de partager et illustrer un article, je vous le dit! ^^<br /> <br /> Bien heureux est aussi, le labeur imperceptible, qui, noyé dans la douceur et la beauté du résultat, deviennent bonheur, souvenirs et réconfort l'instant d'après.<br /> <br /> <br /> <br /> @Nout:<br /> <br /> Je suis moi aussi, ravie d'apprendre à vous connaître un peu mieux au fil des lectures et de vos messages. <br /> <br /> J'aimerais simplement revenir sur un petit détail. Concernant mon prénom vous avez dit: <br /> <br /> "Dans votre pseudo il y a zen, et il y a peu j'aurais écrit que vous portez mal ce nom ^^ et à présent je trouve que vous l'incarnez justement."<br /> <br /> En fait, au Japon, nous utilisons les caractères Kanji (idéogrammes) pour matérialiser un concept sous la forme écrite.<br /> <br /> Mon prénom ne s'écrit pas avec le caractère "zen" = 禅 (qui est en rapport avec le bouddhisme et qui veut dire: méditation / silence / introspection).<br /> <br /> Mon nom s'écrit Aizen = 愛染<br /> 愛 = Ai = Amour (spirituel ou profane)<br /> 染 = zen = se teindre / est empreint de...<br /> <br /> Aizen signifie alors: "Celle qui est teintée (empreinte) d'Amour universel"<br /> <br /> "Ai ni somaru" comme on dirait en langage courant. <br /> <br /> Ce sont les combinaisons et le choix conscient des kanji qui donnent à la langue japonaise écrite, toute sa subtilité, ainsi que la poésie, les nuances, et toute la beauté de son sens cachés.<br /> <br /> Il se pourrait alors que ce soit aussi un signe qui pourrait éventuellement expliquer pourquoi j'aime tant la couleur rouge, pourquoi aussi j'assume toutes les ambivalences, le spirituel comme le profane, l'amour comme la haine, en expérimentant de tout mon coeur, fonçant fougueusement et passionnément, déterminée telle un taureau, dans cette course effrénée qu'est la vie. Mais après, seulement après cette lutte contre moi-même, je trouve un moment de calme et d'éternité dans la contemplation, qui me permet de donner au monde, sans attendre en retour. Etre soi même une source d'Amour universel.<br /> <br /> Merci Nout, d'avoir laissé vous aussi, une petite trace par chez moi. Une belle surprise que de pouvoir respectivement vous accueillir dans ma jungle verdoyante.<br /> <br /> A bientôt.
C
alors puisque tout s'arrange, et si l'on mettait la jolie photo d'origine avec l'auteur ?<br /> :-)
N
@Aizen: A travers vos mots, j'ai bien ressenti le lien que vous évoquez entre nous et je découvre de très belles choses. Ce lien me confirme à nouveau qu'aucune rencontre n'est fortuite. Vous avez bien fait de me rentrer dedans (cela me fait sourire, je suis du signe du taureau...même si je ne suis pas une adepte de l'astrologie, c'est un signe...) car j'ai appris que parfois le conflit mène à la paix. La révolte que j'évoquais étrangement avant que je vous appelle par le biais de cette photo, dans cet article sur le "rouge" que vous me dites avoir apprécié, vous ressemble.Je me suis en effet promenée dans votre jardin zen et j'ai grandement apprécié l'histoire de l'oiseau sans cage qui est intimement révélatrice de ma propre histoire, de ce défi incessant que parfois, l'espace d'un soupir, je parviens à dépasser avant de m'y briser encore. J'aurais beaucoup à répondre dans ce que vous avez écrit comme cette idée d'imperfection au coeur de la perfection, cette idée de violence qui naît souvent de l'incompréhension face à un monde absurde, alors que nous ne sommes nullement face à lui mais au centre même.Non pas à partir d'un égo inévitable car inhérent à notre développement humain mais à partir d'une part secrète reliée à tout et qu'on ne saisit jamais vraiment. il y aurait beaucoup à dire et parfois le silence est plus révélateur que bien des mots. Toutefois, je vais moi aussi revenir par chez vous et apprendre à vous connaitre car vous m'avez sincèrement touchée. Dans votre pseudo il y a zen, et il y a peu j'aurais écrit que vous portez mal ce nom ^^ et à présent je trouve que vous l'incarnez justement. Comme quoi l'impermanence des choses...<br /> <br /> @Carole: Je vous remercie chère Carole de votre soutien et je vous avoue que il y a peu sans vous, sans votre présence, j'aurais un peu déserté ces pages. J'ai actuellement peu de temps à y consacrer même si l'écriture et le fait d'être lu, d'avoir un retour, est toujours pou moi une source de découverte, un sorte de méditation, de miroir qui me pousse parfois à me remettre en question...Et vous aussi c'est à travers une photo que je vous ai trouvée. A travers le rouge aussi. Quel étrange concordance! Ne soyez pas sévère avec Aizen qui je crois c'est parfaitement rattrapée dans son dernier message mais au moment où vous avez publié votre commentaire, il n'était pas encore visible.Les liens se tissent comme des fils d'Ariane...<br /> <br /> @Joaquim: Je ne sais pourquoi j'éprouve toujours un grand apaisement à te lire, cher Joaquim. Cette paix intérieur, cet équilibre délicat de celui qui a déjà plongé dans les eaux profondes, transparaît même dans cet espace virtuel, à travers quelques mots. J'ai toujours l'impression étrange de me "réfugier" dans tes mots. Je ne sais comment l'exprimer autrement. L'impression d'être parfaitement entendue est peut-être à la source de ce sentiment profond de sécurité...Merci :)
J
Bonjour Aizen,<br /> <br /> Effectivement, mes mots étaient un peu courts. Je trouvais si évocateur le rapport entre la trace qu’avait laissée l’oiseau dans la neige, en toute insouciance de son geste, et la trace que vous en aviez faite vous-mêmes à travers le geste de la photographie, et dont vous étiez si consciente qu’elle était vôtre. De plus votre intervention pour vous réapproprier votre trace reconduisait la même problématique à un niveau supérieur, dans la mesure où elle entrait en dialogue — et même en conflit — avec le message contenu dans cette trace, tel que j’avais cru le lire dans les mots de Nout: celui d’une trace qui s’offre sans que son auteur ne sache même qu’elle est sienne. C’est cela que j’ai voulu reformuler, car cela m’apparaissait comme un étonnant chassé-croisé. <br /> <br /> Je vous prie de m’excuser d’avoir privilégié ainsi le côté esthétique de la situation, au détriment de votre légitime aspiration à la reconnaissance — j’entends la simple reconnaissance de votre paternité de cette trace. Car en effet, comme votre réponse le laisse entendre, nous ne sommes pas simplement des traces ou des oiseaux, mais des êtres humains, qui vivons dans un monde de langage et de règles, autrement dit dans un monde qui n’est pas seulement naturel, mais représenté. Et à l’intérieur de ce monde-là, notre existence n’est garantie que par la reconnaissance de notre identité que nous concèdent nos congénères. A ce titre, je donne entièrement raison à votre intervention. Pour ma part, lorsque je publie du contenu que je n’ai pas produit moi-même, je suis toujours très scrupuleux d’en indiquer la source. Je dois avouer toutefois que cela s’applique surtout à la trace écrite, et que je n’avais jamais perçu l’image — j’entends la photographie qui ne véhicule pas de manière explicite la prétention d’être oeuvre d’art — comme relevant d’une semblable trace identitaire. Merci de m’avoir fait comprendre que je me trompais.
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