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L'éveil
11 novembre 2010

Créer par le centre (4)

 

Essaie de respirer simplement en écartant tes épaules au maximum afin de donner toute la place au souffle. Sens comme cela dénoue les tensions en toi. L’énergie est régénérée, et circule plus librement.

L’énergie a besoin d’être remuée, renouvelée en permanence, c’est un mouvement naturel. Dès que tu cesses de la prendre en considération, elle s’alourdit et comme le sang saturé de graisses, elle fait des bouchons dans ton corps énergétique. Elle cesse de jouer son rôle nourricier.

L’énergie est porteuse d’information comme je te l’ai déjà dit. Elle est information vibratoire. Le son est une vibration dense perçue par ton corps  dense. 

Mais il y a des sons que ton corps ne perçoit pas.

C’est aussi vrai pour les vibrations plus subtiles

Pour en revenir au Souffle.

Je t’ai dit que le Souffle est créateur parce qu’Il est porteur du Verbe dont parle la bible, pas dans le sens de « mot prononcé », mais dans le sens d’information vibratoire.

Le Souffle transmet à travers les couches inter dimensionnelles et vibratoires, l’information du Divin, ou plutôt la Volonté du Divin.

Seul ce qui est VOULU par Dieu, par le TOUT, est.

Ce qui est VOULU par Dieu est éternel.

Parfois tu crées inconsciemment parce que tu es hors du présent. Et c’est là que ce que tu crées est source de souffrance et de séparation.

Je te donne un exemple concret :

Tu veux créer l’abondance, c'est-à-dire, disposer de plus d’argent dans ta réalité.

Si tu crées à partir du manque, tu crées à partir des expériences passées qui t’ont laissées cette sensation désagréable de souffrance lorsque tu manquais d’argent.

Si tu crées aussi en t’imaginant riche dans un futur proche, tu crées encore hors du présent.

Or, ton pouvoir se trouve dans le centre même du présent.

Ce que j’appelle le centre du présent, c’est la conscience de l’ici et maintenant.

C’est le seuil incontournable.

Et c’est le plus difficile à franchir parce que tu es encore empêtrée dans les filets de tes vieilles habitudes. Tu vis constamment ballottée entre un passé qui n’a jamais été et un futur qui ne sera jamais.

En ce qui concerne l’abondance, pour la créer il te faut d’abord la « ressentir » au centre du présent.

Ce centre est comme le centre du cercle qui se dessine à la surface de l’eau lorsque tu lances une pierre. C’est le centre d’où va partir et grandir ta création dans chaque couche vibratoire de la moins dense à la plus dense.

Etre abondance (ce que tu es) n’est pas comparable à l’avoir. L’avoir n’est aucunement réel. Avoir de l’argent même si tu l’as désiré ne t’apportera pas l’intense satisfaction que tu attendais. Désirer l’avoir est sans fin car il ne soulage pas la véritable soif.

Je vais te demander d’expérimenter cette vérité.

L’enseignement ne peut être transmis qu’à travers l’expérience.

Tu vas donc  prendre le temps qu’il te faut. Durant les prochains jours, choisis quelque chose que tu veux créer dans ta vie.


Et bien je vais bientôt passer un examen, et j’avoue que même si c’est une création un peu égoïste, j’aimerai bien créer ma réussite à cet examen.


Ne porte pas de jugement sur ce que tu veux. L’important pour l’instant est que tu vives cette expérience de création consciemment.

Donc ces prochains jours tu vas prendre quelques instants et te centrer sur le présent.

Quelle sensation te procurerait le fait d’obtenir cet examen ?


Je me sentirais fière de moi, et libre aussi enfin. Oui…ce serait vraiment un sentiment nouveau de liberté !


C’est cela que tu dois puiser en toi lorsque tu te centreras. Ce sentiment de liberté.

Je vais te poser une question, chère âme, comment peux-tu puiser en toi quelque chose que tu ne connais pas…c’est bien ce que tu exprimes quand tu emploie le terme :  « nouveau » ?

Oui, c’est exactement cela. Je crois ne jamais avoir éprouvé  ce sentiment alors que je l’ai en moi et que je peux le faire ressortir à volonté.

Tu l’as en toi cette liberté parce qu’elle est toi. Tu es la liberté par essence mais tu t’es coupée de cette connaissance de toi. Ce que tu vis, les difficultés que tu rencontres sur ton chemin de vie actuelle, cette liberté que tu crois ne pas mériter, sont en partie dues à ta volonté primordiale de retrouver cette totale connaissance de ce que tu es : un être essentiellement libre.

La liberté ne se mérite pas, ne se gagne pas. Elle est ce que tu es. Je ne peux mieux dire.

Ta souffrance vient de cette impression de ne pas accéder à une partie essentielle de toi.

C’est comme une perte d’identité, comme un appel du vide, c’est extrêmement angoissant pour toi. C’est nier la vérité en toi.


Oui, justement, nous avons évoqué cette peur du vide…C’est une peur très forte apparemment.


C’est la même peur que tu as ressentie enfant, lorsque tu te réveillais la nuit et que tu marchais dans l’obscurité...

Oui ! Je me souviens…ça m’avait marqué, pourtant j’étais vraiment jeune car je ne me souviens pas de la présence de mon frère. Ou alors il venait juste de naître…je devais avoir quatre ans.

Je me suis réveillée une nuit, et j’ai appelé ma mère mais elle ne répondait pas. Alors je me suis levée. J’ai cherché le mur de ma chambre à tâtons pour trouver l’interrupteur.

Mais quand j’ai mis mes mains devant moi, je n’ai pas senti le mur mais des barreaux…comme les barreaux d’une cage.

Tu ignores encore aujourd’hui si il s’agissait d’un rêve ou de la réalité.

Mais l’impression a été si forte qu’elle s’est gravée dans ta mémoire. Cette impression d’être prisonnière du vide, de l’obscurité.

Cela te renvoie à beaucoup de schémas de ta vie actuelle.

Je crois qu’il s’agit avant tout d’un message pour toi-même.


Tu veux dire d’un message de toi à moi ?


Oui, c’est ça, en effet. 

Qu’as-tu fait lorsque tu as senti que tu ne trouverais pas l’interrupteur ?

Je me suis précipitée sous mes couvertures et je me suis rendormie.

Tu t’es réfugiée en toi on peut dire. Là où nul ne peut t’atteindre.

Oui.

C’est ce que tu fais encore aujourd’hui, lorsque tu te sens prisonnière et sans recours. Lorsque tu ne trouves pas la lumière pour comprendre.

Oui…Je me réfugie là où rien ne peut m’atteindre.

N’a-t-on pas dit que le rien n’existe pas ?

Oui…en vérité, je n’ai pas à avoir peur de rien.

Le Plein est la sécurité absolue où la peur n’a pas sa place.

C’est ce Plein que tu es en train de rappeler à toi.

Si tu le veux bien revenons à notre petit exercice de création.

Dès demain et même dès ce soir, tu vas te centrer dans le présent et puiser en toi cette sensation de liberté.

Nous sommes bien d’accord.

La réussite de cet examen a moins d’importance en tant que tel que le retour à LA liberté.

Oui, ce n’est qu’une voie parmi tant d’autres…

Comme le tai chi pour retrouver le Souffle.

Donc tu vas créer la liberté dans ta vie parce qu’elle « existe » déjà en toi. Si elle n’existait pas en toi, tu ne pourrais en aucun cas la créer.

Peu importe les chemins empruntés et même si tu « échoues » à l’examen, tu dois trouver dans ta vie la résonance de cette liberté que tu as ressentie dans chaque présent centré.

Es-tu d’accord pour expérimenter cela ?

Oui, je dois mettre au clair cette histoire de création.

Bien…chère âme, mettons donc cela au clair.

Ensemble nous retrouverons le chemin qui mène à l’interrupteur…à la lumière.

(J’ai réussi cet examen avec une facilité déconcertante. Juste avant d’apprendre que je l’avais réussi, j’étais en voiture. Je suis passé devant une devanture de magasin où il y avait écrit: NAMASTE. Ce qui veut dire en sanscrit: "je salue le divin qui est en vous"…)

 

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